Ils ont les mots pour le dire :
Bong Joon-ho : «Dans mon pays, quand une femme a un enfant, elle abandonne aussitôt tout projet individuel, tout désir personnel pour se consacrer exclusivement à son rôle de mère …»
Les Inrocks : « il (Bong Joon-ho ) sonde au cœur de son film une autre question peut-être plus dérangeante : poussé jusqu’à un certain degré,l’amour d’une mère pour son fils est une nécessité et une folie, il protège et tue, il est magnifique et monstrueux »
Les Inrocks : « mille-feuille improbable et réussi en empilant polar, comédie, mélo filial, métaphore sociale et parabole psychanalytique »
L’huma : « La mère (…) apparaît d’abord dans la gestuelle balancée d’une danse solitaire au milieu d’un pré immense. Signes d’on ne sait quelles invocations ou conjurations qui nous resteront hermétiques jusqu’à ce que le film ait accompli sa boucle. Déjà la conjugaison de sa silhouette frêle et de la détermination qui en émane, son regard tourné vers les abîmes intérieurs nous captivent. »
Et puis, l’oubli comme seule échappatoire